Ei-iE

Résolution sur la défense de la Federacion Colombiana de Educadores (FECODE) et des enseignants persécutés pour leur activité syndicale

Publié 25 juillet 2007 Mis à jour 31 mars 2017
Abonnez-vous à nos newsletters

1. Le Congrès salue la contribution de la FECODE, fédération des syndicats d'enseignants, au développement de la société civile colombienne en dépit des tentatives de répression menées par le gouvernement et ses alliés. Le Congrès soutient la campagne de la FECODE en faveur d'un service d'éducation publique pour tous.

2. Le Congrès est consterné par le fait que la Colombie est toujours le pays le plus dangereux du monde pour les militants syndicaux et est indigné par le meurtre en 2006 d'au moins 84 représentants syndicaux, dont quelque 40 enseignants.

3. Le Congrès salue le courage des activistes de la FECODE qui sont souvent la cible de persécutions, dont la torture, l'emprisonnement illégal, l'assassinat et la « disparition ».

4. Le Congrès est indigné par la condamnation à six ans d'emprisonnement (suivant deux ans de détention provisoire), sans un jugement équitable ou un procès en bonne et due forme, de deux activistes de la FECODE (Samuel Morales et Raquel Castro) sous l'inculpation spécieuse de rébellion.

5. Le Congrès pense que Samuel et Raquel sont actuellement détenus parce qu'ils ont été témoins du meurtre par les forces gouvernementales colombiennes de dirigeants syndicaux régionaux engagés dans une campagne en faveur des droits humains.

6. Le Congrès engage l'Internationale de l'Éducation à :

a. défendre la FECODE et à s'engager dans le renforcement des capacités de la fédération des syndicats d'enseignants colombiens.

b. faire campagne pour la libération des représentants syndicaux des enseignants emprisonnés injustement, tels que Samuel Morales et Raquel Castro.