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Internationale de l'Education
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Les enseignant(e)s népalais(e)s font front commun contre la montée de la privatisation

Publié 14 mars 2017 Mis à jour 3 avril 2017
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Constatant le manque de volonté politique pour renforcer le droit à l’éducation des enfants, les dirigeant(e)s du secteur de l’éducation au Népal ont décidé de rejoindre la campagne Réponse mondiale de l’Internationale de l’Education, afin de mener des actions collectives et d’inverser ainsi la tendance à la privatisation.

Vivement préoccupés par la privatisation croissante de l’éducation au Népal, les syndicats d’enseignants du pays se sont engagés à unir leurs forces afin de relever ce défi, qui continue de s’aggraver depuis que les deux puissants séismes de 2015 ont rayé de la carte des milliers d’écoles et contraint des milliers d’étudiant(e)s à poursuivre leur éducation dans des classes de fortune aux quatre coins du pays.

Les dirigeant(e)s de la Nepal National Teachers’ Association(NNTA), de la Nepal Teachers’ Association(NTA) et du Sansthagat Vidyalaya Schickshak Union Nepal(ISTU) concentrent leurs efforts sur les moyens de remédier au manque de financement adéquat en faveur de l’éducation publique, et de faire en sorte que les prestataires privés se conforment aux réglementations en vigueur, telles que l’Education Act.

La décision d’unir leurs forces et de mettre en commun les ressources a été prise à l’occasion d’une récente réunion de planification de la campagne Réponse mondiale avec l’Internationale de l’Education (IE), qui s’est tenue les 4 et 5 mars à Katmandou.

Les trois affiliés de l’IE ont pris l’engagement de mener une campagne nationale commune afin de renforcer le système d’éducation publique et de lutter contre la privatisation de l’éducation, en faisant pression sur le gouvernement pour qu’il assume sa responsabilité de fournir un enseignement  public gratuit et de qualité pour tou(te)s, et veille à ce que l’ensemble des prestataires de services éducatifs respectent les normes minimales. Leur stratégie d’action conjointe consistera notamment à plaider en faveur d’un cadre législatif indispensable à la réalisation de l’Objectif de développement durable n° 4 de l’ONU.