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Internationale de l'Education
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Les raids aériens qui ont frappé des écoles en Syrie déclenchent la colère de la communauté éducative

Publié 27 octobre 2016 Mis à jour 1 novembre 2016
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La communauté internationale a immédiatement et vigoureusement condamné les raids aériens contre des écoles de Hass et d’Alep, qui ont coûté la vie à au moins 25 enfants et six enseignant(e)s, et fait de nombreux blessés.

Ces frappes aériennes ciblées, qui ont débuté le mercredi 26 octobre à Hass et se sont poursuivies le lendemain dans la ville assiégée d’Alep, ont fait entrer le conflit syrien dans une nouvelle dimension au regard du niveau de destruction sans précédent.

La première attaque, qui visait ce que l’on appelle une « circonscription scolaire » de la ville de Hass, a tué au moins 22 enfants et six enseignantes, alors que les élèves commençaient à travailler. Jusqu’à présent, trois enfants auraient perdu la vie dans la deuxième attaque perpétrée à Alep, et de nombreux blessés seraient à déplorer.

Les écoles sont des territoires de paix

En réponse à l’attaque contre une école de Hass, le Bureau exécutif de l’Internationale de l’Education (IE), qui se réunissait à Bruxelles, a déclaré que « cet acte de violence exclusivement dirigé contre des enfants et des éducateurs/trices n’était que le dernier d’une longue série d’actes atroces, et illustrait l’incapacité de la communauté internationale à protéger le secteur de l’éducation contre les attaques ».

L’organisation a appelé à ouvrir sans délai une enquête sur ces attaques et a demandé à ce que toute la lumière soit faite sur ces crimes odieux, afin que leurs auteurs soient contraints de répondre de leurs actes.