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Internationale de l'Education
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Le bien-être des filles s’avère inquiétant, selon un rapport faisant état d’un fossé entre les genres de plus en plus important chez les enfants

Publié 4 septembre 2016 Mis à jour 7 septembre 2016
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Trois nouveaux rapports britanniques révèlent que le nombre de filles se déclarant malheureuses augmente à un rythme inquiétant – une hausse principalement imputable au harcèlement et aux problèmes physiques.

Au lieu d’attendre avec impatience la nouvelle rentrée scolaire, de plus en plus de filles souffrent de stress, selon le rapport intitulé The Good Chilhood Report, tiré d’une étude réalisée par la Children’s Society et l’Université de York.

Couvrant une période de cinq ans, ce rapport indique que le nombre de filles âgées de 10 à 15 ans se déclarant malheureuses a grimpé de 11 à 14%, sur ce seul laps de temps. Sur cette même période, le pourcentage de garçons malheureux est demeuré stable, à 11%.

Ces derniers chiffres sont d’autant plus frappants lorsqu’ils sont examinés de plus près. Interrogé(e)s sur des problèmes plus spécifiques, tels que le physique, 34% des filles se sont dites malheureuses, contre 20% des garçons.

Selon les chercheurs/euses, les filles sont plus susceptibles de faire l’objet de harcèlement émotionnel et d’injures – deux fois plus que le harcèlement physique chez les garçons. Le rapport précise également que les filles passent plus de temps sur les réseaux sociaux, où se produisent la plupart de ces actes de harcèlement.

Un second rapport publié par l’association britannique Professional Association for Childcare and Early Years (Pacey) révèle que certains enfants âgés de trois ans à peine souffrent en raison de leur apparence physique.

Près d’un tiers des membres du personnel d’écoles maternelles et primaires interrogés ont indiqué avoir déjà entendu un enfant dire de lui qu’il était gros, et 10 % ont déjà entendu un enfant dire qu’il se sentait moche.

Ces deux études font suite au rapport du gouvernement sur cette même question, révélant qu’avant l’âge de 14 ans, une adolescente sur trois souffre de « détresse psychologique ».