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Internationale de l'Education
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Journée internationale des services publics: l’opposition aux accords de commerce ne cesse de croître

Publié 22 juin 2016 Mis à jour 6 juillet 2016
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A l’heure où les syndicats et la société civile célèbrent la Journée internationale des services publics, la campagne mondiale en cours contre les accords de commerce internationaux, préjudiciables à l’offre de services publics partout dans le monde, ne cesse de gagner du terrain.

Fixée le 23 juin par les Nations Unies, la Journée internationale des services publics rend hommage à la valeur et à l’utilité des services publics, tout en encourageant la jeune génération à envisager une carrière dans le secteur tertiaire. Cette journée nous rappelle aussi que l’accès universel aux services publics essentiels contribue à promouvoir la qualité et demeure inextricablement lié au respect des droits humains.

Pourtant, 13 ans après sa création dans le cadre d’une résolution des Nations Unies, les raisons de la célébrer se font rares pour les syndicats engagés dans les nombreuses campagnes visant à inverser la tendance croissante à la libéralisation des services publics. Face à des accords de commerce internationaux tels que l’Accord sur le commerce des services, le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement et l’Accord économique et commercial global, proches de devenir une réalité, l’Internationale de l’Education (IE) et ses partenaires du groupement Global Unions mettent en garde contre la menace que ceux-ci représentent pour les services publics.

La valeur des services publics et leur rôle irremplaçable dans la réalisation des nouveaux Objectifs de développement durable adoptés par les Nations Unies, figurent parmi les principaux messages adressés par l’IE aux responsables politiques mondiaux et nationaux, au cours de l’année scolaire écoulée. Les organisations membres sont nombreuses à avoir participé aux actions qui ont été menées pour tenter d’exclure l’éducation des accords de commerce internationaux et exiger le respect du dialogue social ainsi que davantage de transparence dans les cycles de négociations.