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Internationale de l'Education
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La Journée mondiale des enseignant(e)s appelle à l’autonomisation des enseignant(e)s en vue de bâtir des sociétés durables

Publié 5 octobre 2015 Mis à jour 12 octobre 2015
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Cette édition de la Journée mondiale des enseignant(e)s, célébrée quelques jours après l’adoption des nouveaux Objectifs de développement durable par l’Assemblée générale des Nations Unies, représente la toute première opportunité d’établir une feuille de route pour les enseignant(e)s dans le cadre du nouvel agenda pour l’éducation 2030.

Célébrée au siège de l’UNESCO à Paris, cette journée débutera par une cérémonie d’ouverture et un discours prononcé par Qian Tang, Sous-Directeur général pour l’éducation de l’UNESCO. Une discussion en panel et des tables rondes seront ensuite organisées autour des thèmes de l’éducation pour 2030 et de l’importance de l’éducation de la petite enfance (EPE). Fred van Leeuwen, le Secrétaire général de l’IE, prendra la parole au cours de la cérémonie d’ouverture. Le Coordinateur senior de l’IE, Dennis Sinyolo, animera quant à lui la discussion en panel.

Si le monde entier a reconnu le rôle crucial des enseignant(e)s dans l’amélioration de la vie des enfants et l’édification de sociétés prospères et durables, les enseignant(e)s ne bénéficient toutefois pas suffisamment de l’estime et de l’autonomisation qu’ils/elles méritent, notamment dans le domaine de l’EPE.

Dans nombre de pays à travers le monde, on observe une pénurie croissante d’enseignant(e)s de qualité, ainsi qu’un manque de formation professionnelle adéquate. L’Institut de statistique de l’UNESCO estime que pour réaliser l’éducation primaire universelle d’ici 2020, 10,9 millions d’enseignant(e)s du primaire devront être recruté(e)s dans le monde entier.

Tous ces facteurs viennent creuser les inégalités au regard de l’accès à l’éducation et de l’apprentissage, qui touchent principalement les écoles et les régions les plus pauvres, ainsi que les premiers niveaux du système éducatif. Cette situation a un impact particulièrement néfaste, puisqu’il est manifeste que ce sont les premières années du développement d’un enfant, qui sont les plus déterminantes.

Dans la majeure partie du monde, le personnel de l’EPE reçoit une formation minimale, voire inexistante, un faible salaire et peu d’avantages, ne se voit offrir aucune perspective de carrière attrayante et bénéficie d’un faible statut socio-économique.

Cette année, la Journée mondiale des enseignant(e)s mettra en lumière la nécessiter d’autonomiser tou(te)s les enseignant(e)s en leur garantissant des conditions de travail décentes, sûres et saines, de la confiance, leur autonomie professionnelle, ainsi que leur liberté académique.

Le même jour, l’UNESCO, le Rapport mondial de suivi sur l’Education pour Tous et l’Internationale de l’Education lanceront une campagne visant à rallier les enseignant(e)s qui souhaitent devenir de véritables défenseurs de l’éducation et faire pression pour faire progresser le nouveau programme de développement durable. Les enseignant(e)s participant à cette campagne recevront un outil de plaidoyer, ainsi que des informations propres à leur contexte national, afin de les aider à mener des actions de plaidoyer en faveur du changement, dans leur propre pays.