Le 24 juillet dernier, le 7e Congrès mondial de l’Internationale de l’Education, réuni à Ottawa, au Canada, a soulevé différentes problématiques concernant la région Afrique.
Le manque de volonté politique, la mauvaise gestion des ressources et le mauvais usage des budgets de l’éducation à travers le continent, comptent parmi les différents points abordés par Irene Duncan Adanusa, qui a présenté la résolution 1.15 sur les Questions relatives à la région Afrique, au nom du Bureau exécutif de l’Internationale de l’Education (IE). D’autres sujets sensibles ont été débattus, notamment au regard de la sécurité, du nombre insuffisant de personnel de qualité, du manque de matériel de base, des contraintes budgétaires, de l’essor des services d’éducation privée et de l’absence de dialogue social.
Facteurs uniques
Les participant(e)s au débat ont soulevé les défis uniques auxquels le continent africain se trouve confronté, en raison des activités des groupes extrémistes tels que Boko Haram et Al-Shabaab, mais aussi des catastrophes naturelles telles que l’épidémie du virus Ebola.
La résolution appelle à de meilleures conditions de travail et au respect des droits humains et syndicaux sur le continent. Le 7e Congrès mondial de l’IE, mandate entre autres l’IE et ses affiliés afin qu’ils mobilisent l’opinion publique, dans le but d’accroître les dépenses publiques dans l’éducation, de façon à ce qu’elles atteignent au moins 6 pour cent du produit intérieur brut (PIB).
Ce débat a été alimenté par des syndicalistes provenant du Kenya, des Etats-Unis, de Tanzanie, d’Afrique du Sud, de Mauritanie, de République centrafricaine, du Cameroun, du Sénégal, d’Ethiopie et de République démocratique du Congo.