Ei-iE

Internationale de l'Education
Internationale de l'Education

Les droits des enseignant(e)s migrant(e)s, des filles et des jeunes femmes ont résidé au cœur de deux résolutions importantes adoptées le 24 juillet dernier, lors du 7e Congrès mondial de l’Internationale de l’Education, réuni à Ottawa, au Canada.

Migration

« La garantie des droits des enseignants et du personnel de soutien à l’éducation migrants doit résider au cœur de notre campagne en faveur d’une éducation de qualité », a déclaré Kathy Wallis, de la National Association of Schoolmasters Union of Women Teachers(NASUWT, Royaume-Uni), qui a présenté la résolution 3.3 sur La migration, la diversité sur le lieu de travail et le racisme.

Cette résolution mandate l’Internationale de l’Education (IE) afin qu’elle soutienne le travail des organisations membres au regard de la promotion de l’égalité pour les enseignant(e)s migrant(e)s. Le Congrès a en outre décidé de continuer à soutenir l’IE dans son travail auprès d’organisations telles que l’UNESCO et l’Organisation internationale du Travail, afin de promouvoir les avantages de la mobilité des enseignant(e)s.

Ce débat a également été alimenté par Marietta English, American Federation of Teachers(Etats-Unis), Karaca Kamuran, E?itim-Sen(Turquie), Milagros Ogalinda, SMP-NATOW (Philippines), Mary Compton, National Union of Teachers(NUT/Royaume-Uni) et Gabriel Caldentey Ramos, STes-I(Espagne).

Violence de genre en milieu scolaire (VGMS)

« Si les VGMS constituent un obstacle majeur à la jouissance du droit à l’éducation, elles demeurent toutefois à peine dénoncées et trop souvent ignorées », a déclaré Margaret Rwabushaija, de l’ Uganda National Teachers’ Union. « Les jeunes enfants, les femmes et les LGBTI sont les plus vulnérables. Etre victime de VGMS conduit souvent à une plus faible présence à l’école, à un décrochage scolaire et à une plus faible estime de soi. » Margaret Rwabushaija a présenté la résolution 3.1 sur La violence sexiste en milieu scolaire.

Cette résolution mandate le Bureau exécutif de l’IE d’examiner la Déclaration de l’IE sur l’éthique professionnelle, de collaborer avec l’ONU et les partenaires de la société civile sur les VGMS, et d’aider les organisations membres à faire pression sur leurs gouvernements pour qu’ils mettent un terme aux VGMS dans leur juridiction.

Ce débat a également été alimenté par des délégué(e)s provenant de Malaisie, des Etats-Unis, du Mexique, du Canada, du Sri Lanka, du Royaume-Uni et du Brésil.