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Internationale de l'Education
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Le Congrès affiche sa désapprobation au regard des accords commerciaux

Publié 22 juillet 2015 Mis à jour 24 juillet 2015
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Ce mercredi 22 juillet, à l'occasion du 7e Congrès mondial de l’Internationale de l’Education, qui se déroule à Ottawa, au Canada, les délégué(e)s ont marqué leur désaccord face aux accords commerciaux internationaux qui privilégient les intérêts des grandes entreprises à ceux de la société, des travailleurs/euses et de l’environnement.

Au cours de la deuxième séance plénière du Congrès, les délégué(e)s ont pu se faire une idée des risques que les accords commerciaux – tels que le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement(PTCI), l’Accord sur le commerce des services (ACS), l’Accord économique et commercial global (AECG) et l’Accord de partenariat transpacifique (APT) – font planer sur l’éducation. Les débats portaient sur la résolution (1.13) visant à Stopper le PTCI, l’ACS, l’AECG, l’APT et les autres accords de commerce et d’investissement similaires. Cette résolution fut proposée par des syndicats du Royaume-Uni, des Etats-Unis, du Canada, du Portugal, d’Allemagne, de Grèce, d’Irlande, de France et de Nouvelle-Zélande.

Menace à la démocratie

Selon les délégué(e)s d’Argentine, des Etats-Unis, d’Irlande et du Royaume-Uni, l’inclusion de tous les services publics, dont l’éducation, dans ces accords commerciaux, constitue une menace directe à la démocratie. « Les travailleuses et travailleurs ne peuvent rien attendre de bon de ces accords », a déclaré une déléguée argentine.

La résolution, dont l’adoption n’est pas passée inaperçue, mandate le Bureau exécutif d’inclure les accords sur le commerce et les investissements au programme de la taskforce de l’IE sur la privatisation et la commercialisation de l’éducation. Il est également mandaté pour travailler en collaboration avec d’autres partenaires d’influence et organisations non gouvernementales afin de mener des campagnes contre des accords néfastes sur le commerce et l’investissement, et notamment contre les propositions de l’Organisation mondiale du commerce.