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Internationale de l'Education
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Les délégué(e)s du Congrès de l’IE uni(e)s dans la diversité

Publié 20 juillet 2015 Mis à jour 22 juillet 2015
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Lors d’un débat animé à l’occasion du caucus « Uni(e)s dans la diversité, » les délégué(e)s présent(e)s au 7è Congrès mondial de l’Internationale de l’Education ont proposé des stratégies afin de lutter contre la discrimination à l’école par l’action syndicale.

Dans le cadre d’une approche innovante réunissant les caucus consacrés aux droits des peuples autochtones et des personnes LGBT, l’Internationale de l’Education s’est penchée sur la question de la diversité au cours des deux jours précédant le Congrès, reconnaissant ainsi qu’aucune de ces discriminations n’existe isolément mais qu’elles sont toutes intimement liées. A l’heure où les pays créent des organismes uniques qui traitent de l’égalité, le mouvement syndical doit s’engager dans la même voie et s’unir en faveur de la diversité.

Les tables rondes se sont attachées principalement à étudier dans quelle mesure les syndicats, les enseignant(e)s et la communauté scolaire peuvent être utiles pour faire progresser les droits des minorités et lutter contre la discrimination, du niveau local jusqu’au niveau décisionnel.

Dans son discours d’introduction à la réunion du caucus des peuples autochtones, Susan Hopgood, la Présidente de l’IE s’est déclarée convaincue que « nous ne pourrons assumer notre passé que si nous prenons pleinement part à la construction d’une éducation renouvelée pour demain, dans laquelle la diversité et toute la richesse et la sagesse des cultures des Premières Nations et des cultures autochtones sont intégralement reconnues et mises à profit pour donner forme à notre contenu éducatif. » Elle a exhorté les nombreux/euses participant(e)s à s’interroger sur le caractère, suffisant ou non, de l’engagement des syndicats enseignants pour assurer une éducation de qualité au profit des enfants autochtones.

Lors de la séance d’ouverture consacrée à la question LGBT, Gabrielle Richard, de l’Université de Montréal, a présenté les résultats édifiants de ses travaux de recherche portant sur des expériences menées en milieu scolaire. Elles ont été résumées sous le titre « Dix vérités sur l’homophobie et la violence sexiste dans l’éducation » ( Ten truths about homophobia and gender-based violence in education), telles que le fait que les écoles ne sont pas sûres pour les étudiant(e)s LGBT et que les enseignant(e)s ont besoin d’une formation spécifique pour être en mesure d’affronter les situations de discrimination en classe et ailleurs.

La diversité : une tâche commune

Le caucus a émis des recommandations spécifiques visant à rendre les classes inclusives pour tous/toutes les étudiant(e)s. Dans cette optique, l’action des enseignant(e)s, des syndicats et du reste de la société civile joue un rôle essentiel en vue du changement. Les participant(e)s et les intervenant(e)s sont tombé(e)s d’accord sur le fait que les enseignant(e)s sont d’importants vecteurs d’information en vue d’élaborer une nouvelle politique au niveau scolaire. Ils/elles partagent leur expérience de la salle de classe comme de l’extérieur, intervenant également avec d’autres parties prenantes. Les syndicats doivent dépasser leur rôle traditionnel et adopter une position plus radicale sur les questions de diversité, d’égalité et de respect des droits de la personne.