Les enseignant(e)s grévistes vont recevoir un large soutien de la part de leurs collègues à travers le pays, prêt(e)s à prendre leur place dans les piquets de grève.
Le mouvement de grève, entamé par 36 enseignant(e)s du Union of Education of Norway(UEN) le 1er juillet dans une seule école de Bergen, prend de l’ampleur puisque 5.500 enseignant(e)s supplémentaires de 130 écoles secondaires ont participé à la journée d’action syndicale organisée ce lundi 11 août.
« Cette grève concerne bien plus que les 7,5 heures », a déclaré la Présidente de l’UEN, Ragnhild Lied, se référant à la proposition controversée obligeant les enseignant(e)s à passer chaque jour 7,5 heures de leur temps de travail à l’école, ce qui, selon le syndicat, ne reflète ni les réalités ni les exigences de la profession. « Nous sommes en grève parce que nous souhaitons pouvoir exercer correctement notre profession et avoir davantage de temps pour accompagner chaque élève et préparer chaque leçon dans les meilleures conditions. »
En juin, 73 pour cent des enseignant(e)s ont voté contre une proposition de convention collective qui, selon eux/elles, menace leur autonomie professionnelle et les empêche d’offrir une éducation de qualité.
Malgré les sondages d’opinion menés au début de cet été démontrant que la population soutient fermement la communauté enseignante, l’UEN a déclaré que les enseignant(e)s du primaire seraient présent(e)s jour de la rentrée scolaire pour permettre aux nouveaux élèves de se rendre en classe. Toutefois, le syndicat a déclaré que, si aucun accord n’était conclu, le mouvement de grève s’étendrait à l’ensemble de la communauté enseignante.