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Internationale de l'Education
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En cette Journée de l’enfant africain, 30 millions d’enfants ne sont toujours pas scolarisés

Publié 16 juin 2014 Mis à jour 18 juin 2014
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Dans le monde, des milliers de personnes se mobilisent dans le cadre d’événements célébrant la Journée de l’enfant africain afin de mettre en lumière l’éducation pour tou(te)s et partout, en particulier en Afrique subsaharienne, où l’éducation de qualité est toujours menacée.

Des organisations internationales, comme l’Internationale de l’Education (IE), l’UNESCO et l’UNICEF, des ONG internationale, telles que A World at School et Girls not Brides, ainsi que les enseignant(e)s et les élèves de 45 pays ont rédigé une déclaration le 16 juin pour souligner l’importance d’une éducation de qualité pour celles et ceux qui vivent dans les régions d’Afrique les plus pauvres et les plus durement touchées.

Plus de 100 événements ont été organisés dans le monde sur le thème de cette année, « Une éducation obligation, gratuite, de qualité et adaptée aux enfants pour tous les enfants d’Afrique », afin de mettre en évidence les difficultés que rencontrent plus de 30 millions d’enfants en Afrique subsaharienne, qui n’ont pas la possibilité d’aller à l’école et tous les autres qui doivent endurer la pauvreté et la violence pour faire des études.

L’UNICEF et l’UNESCO ont, ensemble, rassemblé des données chiffrées dans le cadre de leur initiative en faveur des enfants non scolarisés afin de montrer combien la situation est désastreuse dans certains pays. Les chiffres montrent qu’en Afrique subsaharienne, 60 pour cent des analphabètes sont des filles, que seuls 18 pour cent des enfants ont accès à un enseignement préprimaire et que, parmi les enseignant(e)s d’Afrique centrale et orientale, moins des deux tiers sont qualifié(e)s. Ces organisations espèrent que ces informations contribueront à inciter les gouvernements à déployer davantage d’efforts pour inverser cette tendance inquiétante.

Quant aux enfants qui ont la chance d’aller à l’école, ils doivent faire face à un risque quotidien de violence.

L’Envoyé spécial des Nations Unies pour l’éducation mondiale, Gordon Brown, a lancé un rappel brutal de la menace réelle que représente l’éducation pour ceux qui la craignent et s’y opposent. « Des jeunes du monde entier ont consacré cette Journée de l’enfant africain non seulement à l’éducation, mais aussi par solidarité avec les 287 jeunes filles enlevées par Boko Haram », a-t-il déclaré.

Alors que la majorité des jeunes écolières nigérianes sont toujours portées disparues, le Secrétaire général de l’Internationale de l’Education, Fred van Leeuwen, a souligné que les efforts déployés pour retrouver ces jeunes filles ne doivent pas être interrompus avant qu’elles soient toutes rentrées saines et sauves chez elles.

« En tant que membre de la coalition d’urgence pour l’action en faveur de l’éducation mondiale et de l’initiative Safe Schools de Gordon Brown, l’Internationale de l’Education connaît toute l’importance d’environnements scolaires sûrs pour qu’une éducation de qualité devienne une réalité », a-t-il dit. « Nous devons poursuivre notre travail pour faire en sorte que chaque enfant puisse aller à l’école et que chaque enseignant puisse entrer dans sa classe sans craindre de violence. »

Célébrée le 16 juin de chaque année depuis 1991, la Journée de l’enfant africain commémore la mémoire des centaines de garçons et de filles abattus par les forces de sécurité pendant deux semaines en 1976, alors qu’ils manifestaient dans les rues de Soweto, en Afrique du Sud, pour protester contre la mauvaise qualité de leur éducation et réclamer le droit à suivre des cours dans leur langue maternelle.