Dans un discours prononcé lors de la 103e Conférence internationale du Travail réunie à Genève le 4 juin, la Secrétaire générale adjointe de l’IE, Haldis Holst, a invité les délégué(e)s à soutenir la campagne Uni(e)s pour l’éducation de qualité et a souligné l'importance de la collaboration entre l'IE et les différentes sections de l'Organisation internationale du travail (OIT).
Elle a demandé aux gouvernements de reconnaître la nécessité absolue d'investir dans l'éducation afin de promouvoir et réaliser les droits humains. « L'éducation constitue l’un des instruments de lutte contre la pauvreté, le chômage et l'inégalité », a-t-elle souligné. « L'éducation est en soi une stratégie en faveur du travail décent. »
Investissement crucial
A cet égard, elle a rappelé qu'il était crucial que les gouvernements continuent d'investir dans l'éducation publique de qualité, la formation technique et professionnelle, l'enseignement primaire, l'enseignement supérieur et la recherche, sans oublier les programmes pédagogiques de qualité pour les enseignant(e)s... et dans le personnel enseignant. Sans un tel investissement, les Objectifs du Millénaire pour le développement resteront inaccessibles.
La Secrétaire générale adjointe a également appelé à renforcer le partenariat afin de rapprocher les mondes de l'éducation et de la formation en offrant des conditions de travail décentes. Holst a souligné que la présence des syndicats à la table des négociations, assurée par l’institutionnalisation du dialogue social, demeure cruciale pour améliorer la qualité de l'éducation et élaborer des politiques publiques coordonnées et intégrées, que l'OIT considère comme essentielles à une relance économique et à un développement durables.