La délégation de l'IE est prête à participer à la conférence annuelle, organisée par l'Organisation internationale du Travail (OIT) du 28 mai au 12 juin, afin de promouvoir des conditions de travail décentes pour les enseignant(e)s, et de plaider en faveur d'une éducation de qualité comme « catalyseur » de tous les autres droits défendus par l'OIT.
La délégation de l'IE participant à la conférence au siège de l'OIT et des Nations Unies, à Genève, sera composée de représentants des syndicats de l'éducation d'Algérie, d'Argentine, du Botswana, d'Equateur, d'Ethiopie, du Guatemala, de Corée, du Népal, du Nicaragua, de Singapour et d'Afrique du Sud.
La Conférence internationale du Travail représente un « parlement international du travail » où les questions sociales et de travail qui revêtent une importance majeure aux yeux du monde entier sont débattues par les représentant(e)s des travailleurs, des employeurs et des gouvernements. Parmi les points qui seront abordés, citons l'analyse réalisée par la Commission de l'application des normes sur la façon dont les Etats membres appliquent les conventions fondamentales du travail, le rapport du Directeur général, ainsi que le suivi de la Déclaration de 2008 de l'OIT sur la Justice sociale pour une mondialisation équitable.
Les représentant(e)s de l'IE interviendront sur chacun de ces points et porteront les questions qui préoccupent les syndicats de l'éducation au cœur du débat.
Commission de l'application des normes
Cette commission examine de quelle façon 25 pays portent atteinte aux droits des travailleurs/euses en ne respectant pas les conventions de l'OIT. Ces pays sont sélectionnés sur la base du Rapport 2014 de la Commission d’experts. Les gouvernements sont invités à contribuer au rapport, tandis que les travailleurs et les employeurs fourniront des données. La Commission formule ensuite des conclusions, invitant les gouvernements à prendre des mesures précises pour résoudre ces problèmes, ou à accepter les missions ou l'assistance technique de l'OIT. L'IE est en contact avec les représentants des enseignant(e)s des différents pays qui feront l'objet d'un examen, afin de déterminer comment mieux plaider la cause des enseignant(e)s. La délégation de l'IE est prête à contribuer entre autres aux débats sur l'Algérie, le Cambodge, l'Equateur, le Guatemala, la Corée, le Swaziland et la Turquie.
Le rapport de l'étude d'ensemble, qui se concentre cette année sur les « Systèmes de salaires minima », sera présenté le 30 mai.
Rapport du Directeur général
Le 4 juin, la Secrétaire générale adjointe de l'IE, Haldis Holst, réagira au rapport du Directeur général de l'OIT. Elle fera valoir le point de vue des syndicats d'enseignants sur l'éducation de qualité et les compétences dans le débat sur l'emploi des jeunes.
Déclaration de l'OIT sur la Justice sociale pour une mondialisation équitable
La discussion récurrente se concentrera sur l'Emploi, qui compte parmi les quatre objectifs stratégiques de la Déclaration de l'OIT sur la Justice sociale pour une mondialisation équitable.
Autres points à l'ordre du jour:
Le Conseil d'administration du Bureau international du Travail a placé deux points supplémentaires à l'ordre du jour de cette année:un débat sur un instrument normatif destiné à compléter la Convention n°29 sur le travail forcé ( Rapport 1, 2, 3); et une discussion relative à la mise en place d'un instrument normatif destiné à « faciliter la transition de l’économie informelle à l’économie formelle » ( Rapport).
La route de la honte
Le 4 juin, les représentant(e)s de l'IE rejoindront l'Internationale des Services Publics sur la Route de la honte 2014. A 18h30 (heure de Genève), les dirigeant(e)s syndicaux/ales du monde entier quitteront la place des Nations de Genève en direction de plusieurs ambassades, afin de demander le respect des droits syndicaux. La « Route de la honte » 2014 fera étape, entre autres, aux ambassades d'Algérie, d'Egypte, du Swaziland, de Turquie, de Grèce, du Guatemala, d'Equateur, du Honduras, de Colombie, de Corée du Sud, du Bangladesh et du Cambodge.