L’IE lance un sondage mondial sur les conditions d’enseignement et d’apprentissage, afin de combler le fossé qui sépare la politique et la réalité dans les classes. Le sondage sera accessible en ligne à partir d’aujourd’hui et jusqu’à la fin juillet dans une dizaine de langues et fait partie de l'évaluation de l’IE du projet Éducation pour Tous. Les résultats seront présentés au Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki Moon, d’ici la fin de l’année.
L’IE lance un appel mondial aux enseignant(e)s et au personnel du secteur de l’éducation pour participer à un sondage visant à évaluer les conditions d’enseignement et d’apprentissage. L’objectif est de permettre aux professionnels de l’éducation de nourrir les débats qui ont été entamés aux Nations Unies et qui détermineront l’agenda du développement mondial pour les 15 prochaines années. Les questions portent sur les conditions de travail des enseignant(e)s en termes de charge de travail, de nombre d’étudiant(e)s ou de ressources disponibles, de qualifications des éducatrices et éducateurs, de droits des travailleuses et travailleurs, de motivation et de possibilité de participer au système scolaire.
En l’an 2000, la communauté internationale avait promis que d’ici 2015, il y aurait une « éducation de base de qualité pour tous les enfants, jeunes et adultes ». À ce stade, il est unanimement admis et amplement établi que cet objectif ne sera pas atteint. Le débat mondial sur l’éducation après 2015 devrait, aux yeux de l’IE, refléter la réalité des classes et prendre notamment en considération la voix des professionnels de l’éducation. Le sondage est par conséquent centré sur les principaux facteurs d’une éducation de qualité : enseignant(e)s de qualité, outils de qualité et environnement de qualité, et demande aux personnes sondées de faire part de leur expérience personnelle.
Tout ceci cadre avec les propos tenus par Fred van Leeuwen, Secrétaire général de l’IE, sur l’importance de pouvoir compter dans le système éducatif sur des enseignant(e)s très qualifié(e)s, autonomes et motivé(e)s : « Finalement, ce sont les enseignant(e)s et leur voix collective qui font le succès d’un système éducatif. C’est en agissant directement sur les enseignant(e)s que nous induiront le mieux une politique qui améliore les conditions de travail dans les classes ».
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