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Internationale de l'Education
Internationale de l'Education

A l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie, célébrée chaque année le 20 mars, l’IE a accueilli favorablement le message du Secrétaire général de la Francophonie, S.E.M. Abdou Diouf.

Tout en reconnaissant «  la force stimulante que nous confère la Francophonie », Abdou Diouf dénonce dans son message les « inégalités économiques, sanitaires, éducatives, numériques toujours plus marquées » en Francophonie.

Il s’insurge violemment contre le fait que des populations civiles, singulièrement les femmes, soient abandonnées aux exactions les plus viles dans les conflits armés qui perdurent en Afrique francophone.

Il s’oppose fermement au relativisme culturel qui défie l’universalité des droits de l’Homme et menace la paix.

Pour lui, la Francophonie, c’est avant tout «vouloir, dans notre espace, promouvoir l’éducation et la formation, l’enseignement supérieur et la recherche, et développer la coopération au service du développement durable.

C’est vouloir accompagner l’ancrage de l’Etat de droit, de la démocratie et des droits de l’Homme, tant à l’échelle nationale qu’internationale. »

La francophonie, c’est aussi vouloir fédérer les énergies agissantes des réseaux de la société civile et des organisations non gouvernementales; se mobiliser pour améliorer la situation et la condition des femmes, actrices majeures, mais aux potentialités encore trop peu reconnues; et susciter les jeunes vocations, révéler les jeunes talents, pour mieux s’adjoindre leurs compétences.

Pour le Secrétaire général de l’IE Fred van Leeuwen, le message d’Abdou Diouf s’inscrit parfaitement dans les valeurs et objectifs défendus par l’IE et ses affiliés réunis au sein du Comité syndical francophone de l’Education et de la Formation, comme dans le reste du monde.

« Le 20 mars est pour l’Internationale de l’Education l’occasion de saluer le travail continu du Comité syndical francophone en faveur d’une éducation publique de qualité pour toutes et tous et de la condition enseignante dans les pays francophones », précise Fred van Leeuwen.