A l’initiative des responsables du Universities’ Academic Staff Union (UASU), affilié de l’IE, et des membres du Kenya University Staff Union (KUSU), le personnel enseignant et non enseignant des universités publiques du Kenya a menacé de partir en grève pour une période de deux semaines, si le gouvernement n’ordonne pas aux universités de débloquer immédiatement le montant des arriérés de salaires, à savoir 3,9 milliards de shilling kenyans (près de 39.000.000 d’euros).
Le 26 février dernier à l’Université de Maseno, le Secrétaire général de l’UASU Muga K’Olale a déclaré: « Nous ne baisserons pas les bras et poursuivrons notre mouvement tant que les autorités universitaires ne nous paient pas ce qu’elles nous doivent. Nous avons durement combattu pour obtenir cet argent auprès du gouvernement. »
Les responsables du syndicat ont précisé que cette grève coûterait bien plus cher aux universités et les ont exhortées à dégager les montants dus avant l’échéance du préavis.
IE: les promesses de paiement des arriérés doivent être tenues
« Nous soutenons pleinement nos collègues du Kenya. Nous demandons instamment aux autorités universitaires d’engager le dialogue avec les organisations représentant le personnel enseignant des universités », a indiqué Fred van Leeuwen, Secrétaire général de l’IE. « Elles doivent honorer leurs promesses et s’acquitter des montants dus à leur personnel. »
Il a souligné que garantir des salaires décents aux employé(e)s de l’éducation contribuait à instaurer l’éducation de qualité à tous les niveaux de l’enseignement.