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Internationale de l'Education
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Activités de la Troïka dans les pays touchés par la crise : nouveau rapport de la CES

Publié 7 février 2014 Mis à jour 11 février 2014
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Le nouveau rapport de la CES sur les activités de la Troïka (anglais) confirment les effets destructeurs qu’elles ont eus sur Chypre, la Grèce, l’Irlande et le Portugal.

Basé sur l’enquête de la CES portant sur les actions menées par la Troïka internationale (Commission européenne-BCE-FMI) dans les pays en question, ce rapport condamne l’attitude de la Troïka qui a supplanté les gouvernements nationaux élus, forçant la mise en œuvre de mesures d’austérité fiscale d’une part et, d’autre part, la déréglementation des systèmes de formation des salaires et des négociations collectives, allant ainsi à l’encontre des accords des partenaires sociaux. Ce rapport préconise une révision des programmes de la Troïka qui soit conforme aux principes fondamentaux du Traité européen.

Selon le rapport, les conséquences économiques et sociales des politiques mises en place par la Troïka enfreignent les droits sociaux fondamentaux. En effet,  un constat alarmant s’impose: des dépenses sociales en berne allant de pair avec une effroyable augmentation de la pauvreté, du chômage et des inégalités. En dépit des protestations véhémentes des syndicats des pays concernés par le programme de la Troïka, les piliers de l’État-providence sont battus en brèche : l’éducation, la santé et la sécurité sociale. Comme l’indique le rapport, les dépenses dans le secteur de l’éducation au Portugal ont diminué depuis 2010, atteignant les 3,9% du PIB en 2014. De la même manière, le taux de chômage des jeunes et le taux de jeunes non engagés dans des études, un emploi ou une formation ont sensiblement augmenté.

Les éventuelles contraintes de temps ou du marché  ne doivent en aucun cas justifier le sacrifice des principes sociaux prévus par le Traité. « Les principes fondamentaux du Traité européen doivent en permanence être respectés. Le fait que des programmes soient élaborés sous la pression du marché et du temps n’y change rien, bien au contraire.», déclare Veronica Nilsson, Secrétaire confédérale de la CES, lors de l’audition du Parlement européen sur la Troïka qui a eu lieu le 27 janvier 2014.