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Internationale de l'Education
Internationale de l'Education

L'IE condamne fermement le coup de filet réalisé par la police turque le 19 février à l'aube, visant les membres et les dirigeant(e)s de la confédération syndicale des travailleurs du secteur public (KESK).

Cette nouvelle attaque orchestrée par les autorités du pays à l'encontre du mouvement syndical turc, a conduit à l'arrestation de pas de moins de 140 syndicalistes, dans 29 villes du pays. Parmi les personnes visées figurent de nombreux/euses enseignant(e)s membres de l'affilié de l'IE Egitim Sen, ainsi que des chercheurs/euses universitaires et des étudiant(e)s.

Munie de mandats d'arrêts, la police a fait une descente mardi matin au domicile de 167 personnes soupçonnées d'entretenir des liens avec des organisations terroristes.

Retour sur les répressions à l'encontre des syndicalistes

Ce n'est pas la première fois que les autorités turques ont recours de façon abusive aux lois anti-terroristes pour sévir contre les syndicalistes. En février 2012, 15 dirigeantes de syndicats avaient été interpellées à leur domicile et placées en garde à vue. En juin 2012, la police avait procédé à l'arrestation de 71 membres et dirigeant(e)s de syndicats, à leur domicile et sur leur lieu de travail. Nombre d'entre eux/elles se trouvent toujours détention dans l'attente d'un jugement.

IE: Les syndicalistes ne sont pas des terroristes!

L'IE exige la libération immédiate et inconditionnelle de tous les syndicalistes actuellement en détention. L'IE exhorte en outre les autorités à cesser de harceler et de cataloguer les syndicalistes comme des terroristes. La Turquie doit garantir à tous ses citoyen(ne)s le droit à la liberté d'expression et d'association, et permettre aux syndicats de jouer leur rôle dans un climat exempt de toute forme de violence, de pression ou de menace.