Ei-iE

Internationale de l'Education
Internationale de l'Education

La Directrice-générale de l'UNESCO souhaite une nouvelle stratégie concernant les enseignant(e)s

Publié 25 octobre 2012 Mis à jour 5 novembre 2012
Abonnez-vous à nos newsletters

La Directrice-générale de l'UNESCO, Irina Bokova, a demandé une nouvelle stratégie relative aux enseignant(e)s, en vue d'améliorer la qualité de l'apprentissage. Bokova a présenté cette demande lors de son discours d'ouverture à la sixième réunion de la consultation collective des ONG sur l'Education pour Tous (CCNGO/EPT), tenue au siège de l'UNESCO, à Paris, en France, du 24 au 26 octobre 2012. Monique Fouilhoux, ancienne Secrétaire générale adjointe de l'IE, préside le groupe ad hoc de la CCNGO depuis plusieurs années.

Le principal objectif de la réunion CCNGO/EPT était d'examiner les progrès de l'EPT depuis Dakar en 2000, d'identifier les obstacles restants à surmonter, afin d'accélérer les progrès et d'être en mesure de faire des recommandations pour un agenda de l'EPT de l'après-2015.

Priorités de la Directrice-générale de l'UNESCO

Bokova a dit qu'une nouvelle stratégie relative aux enseignant(e)s était une des prochaines étapes nécessaires pour progresser dans le sens de l'éducation pour tous.  « Afin de progresser, trois questions me semblent cruciales », a-t-elle dit. « Tout d'abord, nous devons nous concentrer sur l'éducation des filles et l'alphabétisation des femmes. Ensuite, nous avons besoin d'une nouvelle stratégie relative aux enseignant(e)s, en vue d'améliorer la qualité de l'apprentissage. Enfin, nous devons changer la façon dont nous dispensons l'éducation, et ce pour quoi nous éduquons, c'est-à-dire pour promouvoir la citoyenneté mondiale. »

Elle a ajouté que cette réunion était l'occasion d'explorer ces questions.

Soulignant le rôle des gouvernements et de la société civile, Bokova a dit: « Les gouvernements doivent agir, et la communauté internationale doit les soutenir - mais ce n'est pas assez. Pour réussir, nous avons besoin du pouvoir de la société civile, afin de promouvoir de nouvelles opportunités, d'assurer la responsabilité et de contrôler les progrès réalisés. »

Elle a poursuivi: « Nous ne pouvons cesser de rappeler aux gouvernements de vous inviter à la table lorsque les politiques et les stratégies éducatives sont en cours d'élaboration. » Je compte bien entendu sur vos conseils pour accélérer les choses en vue d'atteindre les objectifs de l'EPT et de façonner un agenda de l'après-2015. »

Bokova a rappelé aux participant(e)s l'initiave « L'éducation avant tout » du Secrétaire-général des Nations Unies, qu'elle considère « comme un accélérateur de notre travail », « un moyen de mobiliser une plus grande volonté politique ».

Le Directeur général adjoint de l'UNESCO pour l'éducation, Qian Tang, a dit que l'IE se distinguait comme partenaire clé de l'UNESCO, en soulignant que la coopération entre son organisation et la fédération syndicale internationale représentant 30 millions d'enseignants dans le monde était cruciale pour réaliser les objectifs de l'EPT. « Ensemble, nous reconnaissons la nécessité d'avoir des enseignant(e)s de qualité, et leur rôle crucial pour une éducation de qualité ».

L'éducation est un droit fondamental

Présente à cet évènement, Mme Fouilhoux a rappelé aux participant(e)s que l'éducation est un droit humain et que les gouvernements ont la responsabilité d'organiser les services éducatifs. Mme Fouilhoux a relaté l'histoire de la CCNGO/EPT et a exhorté les participant(e)s à faire un usage maximum de ce mécanisme officiel de l'UNESCO, afin d'influencer le débat sur l'EPT au sein de l'UNESCO et au-delà.

Des éducateurs/trices de qualité sont cruciaux pour réaliser l'EPT d'ici 2015

Les représentants de l'IE à la réunion, le Secrétaire général adjoint, David Edwards, et le Coordinateur senior, Dennis Sinyolo, ont appelé à plus d'investissements dans les enseignant(e)s et dans l'éducation en général. Ils ont exhorté les gouvernements à investir au moins 6% de leur PIB dans l'éducation, et à investir dans la formation des enseignant(e)s, le développement professionnel continu et les conditions de service.

Environ 150 représentant(e)s de la société civile participaient à la réunion de la CCNGO/EPT. La réunion devait présenter des recommandations à l'UNESCO et élire de nouveaux membres du Groupe de coordination, pour remplacer le comité ad hoc.

Le message de Bokova, à l'occasion de la sixième réunion de la CCNGO/EPT est disponible ici