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Internationale de l'Education
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G20: Les dirigeant(e)s mondiaux/ales doivent à présent traduire les paroles en actes

Publié 21 juin 2012 Mis à jour 25 juin 2012
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L’IE soutient le changement de terminologie dans la Déclaration du G20 de Los Cabos qui, en passant de l’austérité aux emplois, constitue un pas dans la bonne direction. Mais elle avertit que, à moins que les dirigeants du G20 n’adoptent une action concertée, les discours ne se traduiront pas en l’investissement nécessaire pour redonner un travail aux personnes sans emploi.

La Secrétaire générale de la Confédération syndicale internationale (CSI), Sharan Burrow, a souligné que les familles qui travaillent et qui sont sans espoir voudront voir une réelle action concertée visant à créer des emplois qui garantissent des revenus stables.

En avance du Sommet du G20, les dirigeant(e)s syndicaux/ales, emmené(e)s par la secrétaire générale de la CSI,  se sont réuni(e)s avec les dirigeant(e)s du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale, de l’Organisation de coopération et développement économiques (OCDE) et de l’Organisation mondiale du commerce, ainsi que des dirigeant(e)s gouvernementaux/ales et Ministres du travail présent(e)s à Los Cabos, y compris la Chancelière allemande Angela Merkel, le Premier Ministre japonais Yoshihiko Noda, et la Présidente argentine Cristina Kirchner. Ils ont demandé que le G20 agisse pour en finir avec le chômage au plan mondial qui a atteint le chiffre choquant de 210 millions.

Dans une déclaration conjointe, les syndicats et les organisations ont indiqué aux gouvernements du G20 qu’un investissement est nécessaire dans l’infrastructure, favorisant en particulier un investissement vert destiné à créer des emplois et l’inclusion de nos jeunes grâce à un renforcement considérable des apprentissages. Ils ont aussi accepté de collaborer avec l’OCDE et l’Organisation internationale du Travail pour accroître les programmes d’apprentissage et de stage pour les jeunes gens.

L’IE, membre du groupe qui a signé l’accord, a rappelé à la communauté des affaires que des programmes d’apprentissage et de stage réussis dépendent largement de la disponibilité de systèmes d’éducation publique de haute qualité, capable de répondre aux besoins actuels et de combler le fossé en termes de compétences.

« Les gouvernements doivent prendre leurs responsabilités, investir dans la profession enseignante et leurs systèmes d’éducation publique, plutôt que de couper leurs budgets alloués à l’éducation », a souligné le Secrétaire général de l’IE, Fred van Leeuwen. « Nous attendons de la communauté des affaires qu’elle soutienne notre plaidoyer en faveur d’écoles publiques meilleures. »