L'un des affiliés nationaux de l'IE, la Fédération Camerounaise des Syndicats de l'Education (FECASE), a rejoint les autres syndicats d'enseignant(e)s soutenus par la Confédération syndicale du secteur public (CSP) en appelant à une grève du 14 au 17 février, dans les secteurs de l'enseignement primaire et secondaire.Les syndicalistes ont condamné l'attitude du gouvernement, en déclarant que ce dernier n'avait pas tenu les promesses faites dans un accord signé avec les représentant(e)s des syndicat d'enseignants, le 6 février dernier.
Dans une déclaration conjointe, le Secrétaire général de la FECASE, Thobie Mbassi Ondoa, a déploré le fait que le montant exact et les délais de paiement des primes accordées aux éducatrices et éducateurs pour la documentation et la recherche n'aient pas encore été fixés par les autorités nationales.
Un autre affilié national de l'IE, la Fédération des Syndicats de l’Enseignement et de la Recherche (FESER), a appelé ses membres à ne pas soutenir cette action car, pour lui, le gouvernement s'est fermement engagé à s'acquitter de ce paiement.
Honorer ses promesses
Fred van Leeuwen, le Secrétaire général de l'IE, a déclaré: « Nous exhortons le gouvernement camerounais à honorer les promesses fixées dans l'accord signé et à entamer des négociations en toute bonne foi avec les syndicats. Pour pouvoir offrir une éducation de qualité, les éducatrices et éducateurs doivent avoir des salaires décents et de bonnes conditions de travail. »
En réaction à l'annonce d'une succession de violations des droits syndicaux au Cameroun, la Secrétaire générale de la Confédération syndicale internationale, Sharan Burrow, a récemment rappelé aux autorités nationales que « le droit de s’organiser, le droit à la négociation collective ou l’appel à la grève sont des droits indispensables au bon fonctionnement de la démocratie ».