Les enseignant(e)s membres du Progressive Teachers’ Union of Zimbabwe (PTUZ) réclament une augmentation de salaire de 150% et demandent au gouvernement de mettre fin à la violence à leur encontre.
A l'heure actuelle, les enseignant(e)s au Zimbabwe gagnent en moyenne 200 dollars par mois. Ils/Elles réclament un salaire de 500 dollars par mois, soit le montant nécessaire à assurer la subsistance d'une famille typique de 5 personnes. Ce montant aiderait à équilibrer les salaires par rapport au taux d'inflation extraordinaire.
Malgré les menaces de violence envers certain(e)s enseignant(e)s grévistes, le PTUZ a déclaré que l'appel à la grève a été bien suivi.
Assibi Napoe, coordinatrice régionale principale de l'IE, a déclaré: « On ne peut pas attendre des enseignant(e)s qu'ils(elles) délivrent une éducation de qualité si leur principal souci est de trouver du pain et des moyens de subsistance pour leurs familles. »
« L'IE exhorte les autorités du Zimbabwe à répondre aux attentes des enseignant(e)s afin de permettre d'assurer une éducation de qualité pour tous les étudiants du pays. En cette période de crise économique, les salaires des enseignant(e)s ne doivent pas être réduits à un niveau qui ne leur permet pas de nourrir leurs familles. Cela met en péril l'éducation et l'avenir de la société ! La réponse se trouve dans des conditions salariales justes. »
Vous pouvez adresser les messages de soutien à: ptuz@africaonline.co.zw