Le Bureau du Comité Syndical Francophone de l’Education et de la Formation (CSFEF) s’est inquiété du très faible rôle que joue aujourd’hui l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) dans le concert international, notamment sur les questions d’éducation pour tous.
Lors de sa réunion à Casablanca, au Maroc, des 27 et 28 janvier, organisée à l’invitation du SNE-FDT, une discussion large s’est instaurée sur la situation du secteur de l’éducation dans les pays francophones en proie comme dans la plupart des autres pays aux conséquences de la crise économique. Dans tous les pays, les budgets alloués au secteur de l’éducation sont réduits et de nombreuses attaques ciblent directement le secteur public de l’éducation et ses personnels.
Le Bureau s’est aussi ému du manque de visibilité croissant de l’OIF et a analysé les résultats du sommet de la francophonie tenu à Montreux, en Suisse, en octobre 2010, ainsi que ceux de la récente rencontre du CSFEF à Fribourg, en Suisse, en septembre 2010. Il a également procédé à un bilan de ses activités et de celles du centre de formation de Ouagadougou, au Burkina Faso.
Le Bureau a en outre discuté de ses activités et initiatives futures notamment sur les questions des droits et du développement durable. Il a envisagé un certain nombre d’actions à mener en vue d’une meilleure reconnaissance du CSFEF dans le cadre de la francophonie. Une présence et contribution plus précise est notamment envisagée dans le cadre du Forum sur la langue française qui se tiendra au Québec en 2012 et lors du prochain sommet de la Francophonie qui se tiendra à Kinshasa, en République démocratique du Congo, également en 2012.
A l’issue de ses travaux, le Bureau a adopté une Déclaration rappelant qu’il n’y a pas d’avenir pour la francophonie sans éducation.
Le CSFEF proposera à ses membres une activité lors du prochain Congrès mondial de l’IE qui se tiendra au Cap, en Afrique du Sud, en juillet 2011.