Ce 18 décembre, à l'occasion de la Journée internationale des migrants, L'IE en appelle aux gouvernements afin qu'ils ratifient la Convention sur les travailleurs migrants (Convention des Nations Unies sur la protection des droits des travailleurs migrants et des membres de leur famille).
A ce jour, bon nombre d'enseignants et de professionnels de l'éducation migrants travaillent toujours dans des conditions moins favorables et à des salaires bien moins élevés que les professionnels de d'éducation du pays hôte. Les droits syndicaux et les droits humains de ces travailleurs, leurs droits à l'éducation et au regroupement familial semblent perdre du terrain. En cause: les pratiques et la criminalisation liées à la migration contemporaine.
Fred van Leeuwen, Secrétaire général de l'IE, a déclaré: « Bon nombre de gouvernements ne parviennent pas à gérer les problèmes liés à l'éducation et au développement économique: pénurie d'enseignants, éducation de qualité, migration et mobilité, autant d'éléments dont l'impact sur nos écoles va croissant. L'augmentation de la migration et de la mobilité dans l'enseignement requiert des actions. Les gouvernements se doivent de ratifier la Convention sur les travailleurs migrants! »
Les syndicats de l'éducation ont un rôle clé à jouer dans la préservation des droits humains des migrants, de leur droit au travail et à l'éducation et dans le développement de stratégies professionnelles permettant de faire face à la discrimination, au racisme et à la xénophobie.
L'IE continue de plaider en faveur d'une approche non discriminatoire de la migration.
Lors de la dernière réunion du Bureau exécutif de l'IE, des mesures concrètes ont été prises pour relever les défis auxquels doivent faire face les travailleurs migrants et les autres professionnels de l'éducation: mise en place d'un groupe d'étude sur la migration du personnel enseignant et la mobilité en 2011 et accord sur le développement d'un réseau mondial d'enseignants migrants.
l'IE a également soutenu la Campagne du 18 décembre et encourage ses affiliés des Etats membres de l'Union Européenne à insister auprès de leur gouvernement pour qu'ils ratifient eux aussi la Convention.
L'IE continue à insister sur l'importance du respect des droits de tous, hommes et femmes, garçons et filles et poursuit sa lutte contre toute forme de discrimination par les autorités publiques ou privées, sur quelque base que ce soit: genre, race, origine ethnique, âge, région d'origine, religion ou croyance, orientation sexuelle ou identité de genre.