Au Guatemala, au Honduras et à El Salvador, les affiliés de l'IE et les secours luttent pour venir en aide aux communautés victimes de la tempête tropicale Agatha, qui s'est abattue sur la région le week-end dernier.
Sous la boue et les débris, les secours tentent de retrouver les dizaines de personnes encore disparues à la suite des glissements de terrain qui ont dévasté des communautés toute entières. Selon les premières estimations, 180 personnes auraient perdu la vie, principalement au Guatemala et l'on dénombrerait plus de 100.000 sans-abris.
Bien que la tempête soit passée, on annonce encore davantage de pluie et selon les autorités, les rivières en crue risquent encore de causer des inondations ou des glissements de terrain. Espérant accroître l'aide et les ressources internationales et prévenir une pandémie de dengue et de malaria, les trois pays ont déclaré l'état d'urgence.
D'après les dégâts, il apparaît de façon évidente que le Guatemala est le pays qui a été le plus fortement touché. Dans la capitale Guatemala-City, un trou géant se serait formé, avalant au passage un certain nombre de bâtiments.
L'affilié de l'IE, le Sindicato de Trabajadores de la Educación de Guatemala(STEG), compte parmi les plus touchés. En effet, les locaux du syndicat situés dans la capitale ont été inondés, causant des dommages considérables ainsi que la perte de tout l'équipement informatique.
L'IE met tout en œuvre pour venir en aide au STEG afin d'aider le syndicat à se remettre, à réorganiser et à soutenir les membres enseignants, dans un effort humanitaire de grande ampleur.
Un certain nombre de communautés indiennes indigènes ont également subi les puissants glissements de terrain dans le département de Chimaltenango, une province située à l'ouest de Guatemala-City, et où de nombreuses personnes sont toujours portées disparues. Des dizaines de milliers d'autres personnes ont trouvé refuge dans des abris de fortune, parce que leurs maisons ont été détruites ou parce qu'elles ont été évacuées des régions à risque d'inondation.
Les infrastructures du pays ont été lourdement touchées : les grandes artères routières sont bloquées et les ponts se sont effondrés. Le travail des secours par voie terrestre a d'ailleurs été fortement entravé et les organisations humanitaires ont éprouvé de grandes difficultés à accéder aux régions les plus touchées.
Le désastre au Guatemala survient juste après l'épisode du volcan Pacaya, qui est entré en éruption jeudi dernier et qui a déjà freiné le travail des secours.
A El Salvador, au moins 20 villages ont été inondés à la suite de la crue de la rivière Lempa. En raison de la situation, les écoles primaires et secondaires de tout le pays ont été fermées depuis jeudi dernier.
Dès que nous en saurons plus, l'IE vous tiendra informés de la situation des enseignants et des élèves dans la région.