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Internationale de l'Education
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Géorgie : les enseignants déterminés à amener le gouvernement à la table des négociations

Publié 10 février 2010 Mis à jour 10 février 2010
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Pour l’Educators and Scientists Free Trade Union of Georgia (ESFTUG), un des affiliés de l’IE en Géorgie représentant 103.000 enseignants, une grève paraît de plus en plus inévitable. Malgré de longues négociations, une forte pression sur le gouvernement et même une décision de justice ordonnant aux autorités d’élaborer des dispositions légales pour le dialogue social avec les organisations enseignantes, le gouvernement a différé jusqu’à présent le début de la négociation collective.

En juillet 2009, l’IE a soutenu un atelier de formation organisé pour les représentants du syndicat enseignant et du ministère de l’Éducation, et portant sur les divers aspects du dialogue social et de la négociation collective. L’ESFTUG est parti de cela pour continuer à développer des formations conjointes au niveau local en collaboration avec les autorités de la région et les centres de ressources éducatives. Au niveau fédéral, le gouvernement n’a cependant pas avancé dans la mise en place de procédures de consultation et de négociation pour les enseignants en Géorgie.

En décembre, le comité exécutif de l’ESFTUG a décidé d’élaborer des mesures pour mener une grève nationale le 2 mars si les exigences en matière de dialogue social ne sont pas satisfaites. Le 2 février, le comité syndical d’Akhaltsikhe en charge de la grève a tenté de se réunir. Les leaders syndicaux des écoles ont été mis sous pression par des responsables de la sécurité et cela a fortement contribué à l’augmentation les tensions.

L’IE a envoyé une lettre de protestation au gouvernement géorgien en demandant que le dialogue social soit considéré comme une priorité par les autorités et que les accords conclus soient respectés.