Les hauts fonctionnaires au commerce sont de plus en plus pessimistes quant à la possibilité qu’un accord puisse être atteint pour mettre un terme au cycle de Doha pour le développement, dans lequel les négociations commerciales sont enlisées.
Lors d’une réunion avec des représentants de l’Internationale de l’Éducation en janvier, un fonctionnaire de la CE a reconnu que les négociations «ne mènent à rien».
«Publiquement, nous dirons que nous sommes résolus à conclure un accord cette année ou l’an prochain, mais en réalité, notre priorité est de passer désormais à des négociations bilatérales», a admis ce fonctionnaire.
Selon les représentants de la CE, le principal problème est le manque d’engagement des États-Unis. Ils relèvent que le représentant américain au commerce, Ron Kirk, ne sera même pas présent durant l’exercice «d’inventaire» en mars.
Lors de la conférence ministérielle de l’OMC, fin décembre, le directeur général de l’organisation, Pascal Lamy a annoncé qu’une réunion d’inventaire sera organisée pour montrer que les négociations vont s’intensifier en 2010.