Grâce à la pression constante de la communauté internationale, de nombreux collègues détenus de l’ancienne ETA (devenue la NTA) ont été libérés. Meqcha Mengistu est le seul à être toujours détenu à la prison de Kality à Addis Abeba.
Meqcha était le président dans l’ancienne section de l’ETA dans le Gojam oriental et le coordinateur du programme EPT/SIDA.
Lors de sa première arrestation en 2005, lui et 67 de ses collègues avaient été accusés d’incitations aux troubles sociaux après les élections nationales.
Arrêté une deuxième fois en 2006, Meqcha a été accusé d’avoir pris part à une organisation criminelle. Condamné en 2009 à trois ans de prison, il a été accusé d’avoir aidé un groupe de rebelles, dont le nom n’a jamais été communiqué. Il a été victime de mauvais traitements durant sa détention.
À la différence d’autres anciens collègues de l’ETA, il n’a pas pu être libéré sous caution. Normalement, une personne condamnée doit bénéficier d’un délai de grâce de trois mois pour chaque année d’emprisonnement. Meqcha a toutefois refusé de signer un accord et a continué à proclamer qu’il ne faisait pas partie d’un complot visant à renverser le gouvernement.