Lebanese teachers have so far received no response from the authorities concerning their demand of 24 Feb. Thousands of teachers from public secondary schools and vocational institutes took part in an industrial action that day, which was unprecedented in size and turnout.
The Ligue des enseignants de l’enseignement secondaire public du Liban(LPESPL), one of the two EI member organisations in the country, called for a two-day strike from 24-25 Feb. The LPESPL is asking for a seven-degree increment in salary, which represents 35% of the basic salary, for the teaching hours that are not paid for.
When addressing the striking teachers, Hanna Gharib, LPESPL president, underlined the impressive turnout:
“Count with me: from the South, all 62 of the high schools came; from the North, all 69 high schools came; from Mount Lebanon, all 76 high schools came; from Bekaa, all 58 high schools came; and from Beirut, all 25 high schools came!”
In a country where political parties have long used union actions to achieve political goals that sometimes conflict with the members’ interests, it was significant that for the first time politics and sectarianism did not foreshadow the issues at heart.
The striking teachers did not call out the name of any political or religious leader, only the name of their schools were mentioned on the banners.
The strike brings hope for the weak union reality in Lebanon, and it has rightfully put the living conditions back on the negotiation table.
In a letter supporting the LPESPL's industrial action, EI General Secretary Fred van Leeuwen writes that "the spirit of the 1966 ILO-UNESCO Recommendation on the Status of Teachers should be the basis of national policies and practices concerning all education personnel”.
Please find below the full text of EI's message in French.
Message de solidarité avec la Ligue des Professeurs de l'Enseignement Secondaire Public du Liban
Mr Hanna Gharib Président de la Ligue des Professeurs de l'Enseignement Secondaire Public du Liban Bruxelles , le 5 mars 2010
Cher collègue,
Au nom des 30 millions d’enseignants et enseignantes et autres travailleurs de l’éducation qu’elle représente à travers ses 403 organisations membres, l’Internationale de l’Education (IE) souhaite exprimer sa solidarité avec les revendications de la Ligue des Professeurs de l'Enseignement Secondaire Public du Liban (LPESPL) afin de garantir le respect des droits acquis par les enseignantes et enseignants libanais.
L’IE a été informée de l’action de grève menée par la LPESPL les 24 et 25 février dernier afin de réclamer une augmentation salariale pour les enseignants de l’enseignement secondaire et d’ainsi améliorer leur situation professionnelle.
Au regard des immenses responsabilités qui leur incombent, les enseignants et enseignantes sont trop souvent sous-estimés, insuffisamment soutenus et mal armés professionnellement pour faire face aux réalités de l’environnement dans lequel ils et elles travaillent. Un recrutement plus important, une formation complète et appropriée des enseignants, une affectation et une gestion mieux ciblées, des salaires et des primes soutenant avantageusement la comparaison avec ceux des autres professions exigeant un même niveau de qualification, de meilleures conditions de travail et de vie, un soutien professionnel permanent et des possibilités d’évolution de carrière sont autant d’éléments essentiels pour parvenir à relever les nouveaux défis.
La Recommandation OIT/UNESCO de 1966 concernant la condition du personnel enseignant fournit des orientations détaillées pour un ensemble de politiques, de droits et de responsabilités concernant les enseignants. L’esprit de la recommandation de 1966 devrait donc constituer le fondement des politiques et pratiques nationales portant sur le corps enseignant.
Par conséquent, l’IE soutient la LPESPL dans sa lutte en faveur des enseignants du secteur public, et en particulier pour les enseignants de l’enseignement secondaire, et en appelle au Ministère de l’Education et au gouvernement libanais à répondre favorablement aux demandes des enseignants libanais et de garantir le respect de leurs droits.
En espérant que la LPESPL obtienne gain de cause auprès des autorités, l’IE continuera à suivre étroitement la situation.
En solidarité,
Fred van Leeuwen Secrétaire général